Newsletter Chaudesaigues award
Un trophée d’exception pour un prix de tatouage unique
Prix de tatouage unique, le Chaudesaigues Award en tant que trophée de tatouage désigne une œuvre symbolique et polymorphe dont les racines s’enfoncent profondément dans un historique familial et transgénérationnel. Le nom de l’objet ? Le Cœur des marguerites.
Une récompense tatouage sous forme de sculpture : le Cœur des marguerites
D’inspiration psychoréaliste, la forme du Cœur des marguerites est tout d’abord née d’un peu de terre et d’eau, d’un simple bloc d’argile pour ensuite devenir plâtre, puis cire et enfin bronze sous les mains expertes du fondeur.
C’est en effet dans la tradition de la fonderie d’art à la cire perdue que le Chaudesaigues Award a trouvé sa représentation idéale : bronze, marbre et or s’unissent comme matériaux sensibles pour former un ensemble, qui bien que représentatif d’une démarche plus contemporaine, rend aussi hommage à La Belle Époque comme période historique française. Le Cœur des marguerites ne se décrit pas facilement, il se ressent plutôt... Comme un battement de cœur, un cœur de bronze et d’or aux fleurs puissantes et mystérieuses qui ne se laissent pas effeuiller.
Notre prix de tatouage a été dévoilé pour la première fois lors de la convention Best of the Midwest organisée par Shane O’Neill au mois de février 2012 dans l’Iowa, aux Etats-Unis. Sa genèse se découvre en vidéo :
Derrière le nom de notre prix tatouage : un poème signé Patrick Chaudesaigues
Enfin, derrière notre prix de tatouage unique se découvre un poème, écrit par Patrick Chaudesaigues, intimement lié à notre récompense tatouage et au festival au cours duquel il est remis. Son nom ? Le Cœur des marguerites – quoi d’autre ?
Jean-Baptiste Martin, le sculpteur derrière le Cœur des marguerites
L’attirance pour la matière, qui se forme et se déforme sous les mains, lui est venue enfant. Si ce goût du modelage disparaît chez certains, il a persisté chez Jean-Baptiste Martin, dessinant une ligne le guidant ou le rattrapant dans ses choix professionnels et artistiques.
Sans être un réel autodidacte, son parcours est plutôt atypique. Né en 1979 d’une mère enseignant la psychologie sociale et aimant la photographie, et d’un père éditeur de musique et cinéaste, Jean-Baptiste Martin grandit dans une famille où les arts ont leur place. Il obtient son baccalauréat en 1997, et après trois semaines à l’université Michelet Paris IV en histoire de l’art, il comprend qu’il ne veut pas étudier l’art : il veut en faire.
Il débute ainsi comme apprenti en 1998 chez le sculpteur Yann Guillon qui lui a enseigné tant le regard artistique en sculpture, l’œil à avoir face à un modèle vivant, les façons d’orienter le trait sur l’argile, que les rudiments des métiers liés au bronze, le moulage, la ciselure et la patine. La patine, l’art de colorer le bronze par le feu et l’action des sels minéraux l’a fasciné. C’est ainsi qu’en octobre 2000, il décide de se consacrer plus sérieusement à ce métier et est engagé à la fonderie Chapon. Prévoyant de rester deux années, le temps d’apprendre les dessous de cette discipline, il n’en est finalement parti qu’en avril 2008. Durant ces huit années, il n’a jamais vraiment cessé de toucher à la terre, et a également profité de la fonderie pour s’exercer au moulage, à la ciselure et naturellement à la fonte du bronze.
Si cette période l’a, pour un temps seulement, éloigné de la seule création, c’est aujourd’hui la volonté de se consacrer pleinement à la sculpture qui le guide. Ce désir n’est d’ailleurs jamais détaché des acquis de la fonderie : Jean-Baptiste Martin sculpte l’argile sans jamais perdre de vue les étapes qui mèneront cette argile vers le bronze.
Installé en Auvergne, où le calme de la nature et l’espace lui permettent de créer sereinement, il a aujourd’hui la volonté de réaliser des œuvres plus grandes, dans un atelier suffisamment vaste pour laisser libre cours à son imagination.