LA PROVENCE AVIGNON
Le premier « Chaudesaigues Award », du nom de ce tatoueur avignonnais (deuxième en partant de droite sur la photo) à qui on doit la création, voilà vingt cinq ans, de l’enseigne « Art tattoo » (à l’époque place de la Pignotte), à été décerné aux Etats-Unis. Ce prix a été remis dans L’Iowa à l’américain James Kern (deuxième en partant de la gauche).
Un molosse, artiste diplômé des Beaux-Arts de Chicago, installé à Portland, (Oregon), qui a remercié… sa maman, et ce après avoir obtenu la note de 20 dans les quatre catégories : technique, créativité, esthétique, choix des thèmes.
Ce concours international premier du genre avait réuni 60 participants, américains, mexicains, anglais, finlandais, bulgares ou français. Pour l’Avignonnais Stéphane Chaudesaigues, il fallait montrer « qu’aujourd’hui, le tatouage est considéré en tant que discipline artistique ».
À 44 ans, Stéphane Chaudesaigues a ouvert une dizaine de magasins dédiés au tatouage, Paris et Philadelphie, entre autres.
Son fils Steven, est tatoueur à « Graphicaderme », rue Thiers, à Avignon.
Le tatouage, une discipline artistique ?
Stéphane Chaudesaigues s’emploie à le démontrer. Cette très officielle remise de prix a, quoi qu’il en soit, largement de quoi convaincre les plus réticents.