STÉPHANE CHAUDESAIGUES EN CALDAGUÈS
De l’eau chaude aux tatouages :
Le problème est de retrouver ce village sur la carte de France. Depuis, notre homme fixe une obsession sur la station thermale cantalienne.
Il vient voir à quoi ressemble ce pays qui porte son nom.
Et puis les années passent, jusqu’au moment où « j’ai les moyens de m’offrir un arbre généalogique complet », qui va éclairer son questionnement.
Le document remonte jusqu’au début du 18ème siècle du côté de Fridefont, où un de ses aïeul, Jean-Etienne est garde-chasse de la forêt royale marié à Marguerite Chanson.
Tout au long de sa vie il a « gardé dans mes pensées, ce vieux rêve de m’installer en Caldaguès », d’y vivre.
« Le hasard fait bien les choses », comme toujours.
Stéphane aborde le tatouage d’une façon autodidacte à la fin de sa scolarité, au travers de livres sur la technique des grands maîtres de la peinture.
Il acquiert de solides bases qui l’amèneront à créer un nouveau style pictural dans cet univers. Fort de son bagage artistique, il décide de traverser l’Atlantique pour montrer son travail aux professionnels américains.
Il devient dès lors, un tatoueur reconnu internationalement.
Stéphane et Patrick sont frère, créent le « Chaudesaigues Award » qui sera décerné pour la première fois en 2012, lors de la convention «Best of the Midwest », les 10,11 et 12 février à Council Bluffs, Iowa, Usa.
Le prix récompense le parcours et l’orientation artistique d’un tatoueur.
La famille va s’installer en Caldaguès. Stéphane nourrit quelques beaux projets pour "sa cité thermale" .
Un art « marginal » pour une cité atypique.
Texte Paul Plagne